1770 Eco Camp
Finally les 8 longues heures de route écoulées, nous sommes arrivés à notre campement. J’ai repéré celui-ci sur Instagram, mais j’ai été déçu du fait que nous ne pouvions pas accéder au level au sommet de la montagne. « Le van ne supporterait pas le dénivelé ni les cailloux », nous expliqua le responsable du site. Nous décidons alors d’y monter à pied pour y voir le coucher de soleil.
Tout en haut s’est présentée à nous une magnifique vue 360 sur les alentours. Nous pouvions voir au-delà des forêts, même jusqu’à l’océan. Une piscine et une scène trônaient sur la pointe de la montagne, du côté du soleil couchant. L’air était un peu frais pour s’aventurer dans l’eau alors nous avons retiré nos chaussures et nous avons dansé sur la piste en regardant le soleil disparaitre à l’horizon. Un pas de chat, du yoga et des éclats de rire alors que Ludovico Enaudi jouait de ses mains de magicien à travers Spotify.
I wish I could freeze that moment to last forever.
Seventeen Seventy
Le lendemain, nous sommes allés faire un tour sur la plage de 1770. Sans surprise, elle porte le nom de l’année où le fameux James Cook l’a découvert. Au Captain Cook Memorial (il est vraiment partout celui-là !), Papa pointa du doigt l’horizon en s’égosillant « DES DAUHPINS ! » Cette fois-ci, c’en était vraiment ! Tout un banc de dauphin s’amusait dans les vagues de la baie. « Je m’amuserais comme un fou à sauter dans les vagues si j’étais un dauphin » déclara Papa, jalousant l’instant d’une seconde ces merveilleux êtres de l’océan.
Nous avons par la suite fait un crochet par la plage Agnes Water qui n’avait au final par grand intérêt, à part pour surfer.
Rainbow beach
Les aborigènes de la région racontent que la ville de Rainbow Beach tiendrait son nom d’une légende. Les esprits des dieux représentés par un arc-en-ciel auraient coloré le sable des falaises en s’y écrasant après avoir perdu une bataille.
Nous avons donc passé la matinée à nous balader sur cette plage divine. C’est vrai que ces falaises marbrées faisaient leur petit effet. Nous aurions pu marcher des heures durant en essayant d’atteindre le bout de ces parois ensablées, mais la marée haute nous a rattrapée.
Puis, nous sommes allés pique-niquer à Inskip, une pointe offrant une vue imprenable sur Fraser Island. Un pélican nous a rejoints pendant le déjeuner. Papa a essayé de l’apprivoiser, mais il n’a obtenu de lui qu’un regard hautain signifiant « tu ne m’auras jamais, ahahah ».
Alors que nous observions une dame pêcher ses premiers poissons sous le regard fier de son mari, nous avons aperçu un aileron émerger de l’eau. Tout d’abord, nous avons pensé à un dauphin ou un requin, mais la forme de l’aileron ne correspondait pas. Papa a évoqué l’idée d’un lamantin, mais ce dernier n’a pas d’aileron du tout. Plus tard, nous avons compris qu’une baleine nageait à littéralement 20 mètres de nous !
Noosa
Noosa National park
La pluie battait son plein à Noosa, cette petite ville côtière connue pour sa vibe chilled and relax. Je n’avais fait aucune recherche en amont sur les choses à y faire alors nous nous sommes laissés porter par les vibrations de l’endroit. Elles nous ont emmenés tout droit au Noosa National Park. Inscrit au patrimoine de l’UNESCO, la promenade ne nous a pas laissés indifférents. Especially when we got at the top of the hill.
Nous sommes arrivés alors que des baleines se donnaient en spectacle à l’horizon. Bon, it wasn’t an actual show. En fait, elle saute hors de l’eau soit quand elles sont en pleine chasse, soit quand elles sont en pleine drague. Même à des kilomètres, c’est impressionnant de voir un si gros animal pouvoir s’extirper de l’eau à une telle hauteur.
À l’Est, un banc de dauphin se régalait de son propre festin. Un véritable cirque marin ! Pourquoi aller au zoo quand on peut contempler ce spectacle en pleine nature, franchement ?
Noosa Habitat
Comme à mon habitude, j’ai trouvé un campground bien perdu dans le bush non loin de Noosa. Nous n’avons pas croisé un chat sur des kilomètres et pourtant, lorsque nous sommes arrivés au camping, il y avait foule. D’où sortent tous ces gens ?
L’endroit me paraissait parfait pour y passer la nuit parce qu’il était juste à côté d’un lac. Mais je ne vous cache pas qu’on lui a à peine porté d’attention lorsque des dizaines de kangourous ont montré leur bout du nez au crépuscule. Philippine et Lison étaient complètement gagas. Certains faisaient la sieste avant la tombée de la nuit, d’autres dévoraient le sol à grand coup de dents tout en faisant profiter leur joey recroquevillé dans la poche.
Le matin, nous avons même eu droit à un combat entre deux mâles. Et bien, je peux vous dire que c’est impressionnant ! Aucun bruit n’émanait de leur bouche. Seuls les coups de têtes et de pattes parlaient. La façon dont ils s’appuient sur leur queue pour attaquer leur adversaire est hallucinante !
Big up à l’œil de Philippine qui a capturé ce petit kangourou paraissant au bout du rouleau. On aurait envie de le serrer dans nos bras.
Gold Coast
Initialement, le road trip devait se finir à Brisbane, mais étant en avance sur le temps, nous avons décidé d’étendre nos aventures dans le sud. Nous avons d’abord fait un stop par Gold Coast. Cette ville est très connue pour être le paradis du surf bien que je ne comprends pas la hype. Sur la plage du Surfer Paradise, les vagues ne font pas même d’ombre au sol. Ce qui est impressionnant en revanche, ce sont les buildings érigés à seulement 20 mètres de la plage. Ça fait son effet, on ne peut pas le nier.
À part ça, ce stop nous aura seulement servi à dépenser tous les sous qu’il pouvait potentiellement nous rester à Ghanda. Cette marque est tellement à l’image de l’Australie qu’il n’est pas possible de repartir du pays sans un de ses pulls. Philippine et Lison étaient aux anges !
Le soir, nous sommes allés voir le sunset à Kirra beach. De là, on voit la ville de Gold Coast se découpés dans le ciel crépusculaire. Des Tim Tam, un jeu de cartes, une famille exceptionnelle : that’s how I like my day to end.
Que de moments magiques ! Mer i pour cette replongée dans le temps
Merci