JOUR 10
Aujourd’hui se finit l’une des expériences les plus merveilleuses que j’ai pu vivre. Alors après avoir longuement profité de l’agréable matinée qui se dessinait à Creek Edge Park, nous sommes partis en direction des derniers lieux à visiter de notre road trip…
L'itinéraire du jour
Four Mile Beach
Four Mile Beach est, comme son nom l’indique, une plage de 4 miles (6,44 km). Elle s’étend de tout son long sur Port Douglas. La ville où la barrière de corail rencontre la Daintree Forest. Il n’y a pas grand-chose à faire, mais elle est néanmoins très connue, car elle est le dernier espoir de trouver un peu d’essence et de nourriture avant de s’aventurer dans la forêt pluvieuse.
Je n’ai malheureusement pas de photo de cette plage. En plus d’être bien trop touristique pour pouvoir capturer joliment ce paysage, nous avons seulement fait un plongeon dans l’eau brûlante de la mer de corail avant de poursuivre notre route vers Crystal cascades.
Crystal cascades
Ce petit spot est très agréable pour une après-midi reposante et rafraichissante. Après avoir grimpés au-dessus des chutes et explorés le plateau, nous avons sauté dans le bassin d’eau froide qui se trouvait 7 m en dessous.
Nous avons aussi fait la rencontre d’une jolie libellule venant s’abreuver sur une pierre mouillée par les éclaboussures de la cascade. Quel bleu vivifiant !
Stony creek
Nous nous sommes rendus ensuite à Sony Creek. Cette petite rivière s’écoule en plein milieu de la forêt. Elle se présente en cascade, mais aussi en bassin ou en même ruisseau. Chaque nouveau kilomètre parcouru offre une toute nouvelle perspective de cet endroit atypique.
Une nuit dans un monde parallèle
Alors que le jour commençait à tomber, nous nous sommes rendus au sud de Cairns, à Yarrabah, pour passer la nuit dans un camping qui avait l’air tout à fait plaisant sur Wikicamp. Nous avons été accueillis à l’orée d’un bois où du métal sortant de grosses enceintes faisait trembler la forêt entière. Un néerlandais d’une soixantaine d’années se présente à nous comme étant le propriétaire du terrain. Oui, du terrain, car aucune maison n’avait été érigée sur les hectares de pelouse se tenant devant nous. Seul un immense bus trônait sous des plaques en aluminium. À ces côtés, un tuyau a été accroché à l’aide d’une ficelle bleue en guise de douche. Le néerlandais nous expliqua alors qu’il était en train de rénover ce bus pour partir ensuite en road trip en Australie. Bien que ça faisait plus de 20 ans qu’il habitait là, son vieux bus des années 80 ans a toujours été sa maison. Une rivière coulait non loin de là. Il nous confia qu’il y allait peut-être 3 ou 4 fois par jour pour aller se ressourcer dans l’eau fraiche.
Après une bonne nuit de sommeil et avoir pris connaissance de chaque évènement de sa vie en partageant un bain dans la rivière ressourçante, nous avons pris la route en direction d’un avenir incertain.