À la fin du mois de mai, j’ai été embauché pour travailler en tant que storeperson à Talison Lithium. Ayant adoré ma première expérience dans les mines, ma seule hâte était de recommencer.

A bit about Talison Lithium
Cette mine a commencé son exploitation en 1888. Aujourd’hui, elle approvisionne près d’un tiers du marché mondial en spodumène, un minerai indispensable dans la fabrication d’hydroxyde de lithium utilisé pour les batteries.
C’est ce qu’on appelle a open-pit mining (mine à ciel ouvert). Au lieu de creuser des tunnels en souterrain, l’exploitation consiste à extraire des minerais depuis la surface en creusant d’immenses cratères en escalier. Un point de vue à Greenbushes offre une vue imprenable sur l’un des 4 cratères.


Une équipe de choc
C’est la première fois de ma vie que je suis embauchée pour un job pour lequel je suis actually qualifiée. C’était une sensation étrange d’arriver au premier meeting le matin et de comprendre tout ce qu’il se disait. De plus, mes collègues sont composés d’un Français, d’un Belge et de deux Australiens. De quoi se sentir comme à la maison ! Mais à chaque entreprise ses façons de faire, donc bien heureusement, j’ai plein de choses à apprendre.
From a mess to a white board
La warehouse est une toute nouvelle annexe des mines qui a ouvert seulement deux semaines avant que j’arrive. Le site, qui se trouvait à une heure dans les terres, manquait de place pour accueillir tous les produits nécessaires au bon fonctionnement du business.
C’est alors très différent de Cobar où l’on partait d’un gigantesque bazar pour le rendre vivable et organisé. Ici, c’est un tableau blanc. On part de zéro. L’idée est de ne pas refaire les mêmes erreurs que les autres warehouses ont pu faire. Ayant tiré mon expérience d’une warehouse complètement chaotique, j’apporte ma pierre à l’édifice d’une façon plus intéressante que je ne l’aurais pensé.
Nous avons carte blanche quant à l’achat de biens pour la warehouse : télé, iPads, bureaux, ordinateurs, outils. Chaque livraison est un petit Noël en avance. Nous avons organisé le coin bureau en traçant les lignes au sol pour la délimiter de la partie forklift. Nous avons décoré les murs d’affiche de toutes sortes. Nous avons instauré nos propres règles : hard hat et safety glasses entre les racks mais pas dans le reste de la warehouse. C’est assez amusant, je dois dire.



Slow tempo
N’étant pas sur le site même des mines, les journées sont un peu plus calmes que celles que j’avais à Cobar. Il n’y a pas customer service side, ce qui enlève une bonne partie de la dynamique. Les livraisons se font rares et ridiculement petites. Nous n’avons qu’une ou deux réservations à envoyer chaque semaine étant donné que les produits qu’on stocke sont pour des urgences ou n’ont pas été utilisés depuis plusieurs années.
Au début, je n’aimais pas ce calme planant. J’avais surement pris l’habitude de courir partout. Mais au fur et à mesure, je me suis émancipée de mes collègues dont je ne pouvais pas me détacher sans avoir de SAP log in et je me suis amusée à trouver des solutions pour améliorer la warehouse.
(Au moins, nous avons du temps pour faire des shootings photo dans la warehouse )


Le reach truck
Que n’était pas ma hâte lorsque j’ai appris que j’allais devoir apprendre à conduire un nouveau type de forklift: le reach truck. At first, j’avoue que je me demandais comment j’allais pouvoir devenir aussi efficace que sur le bendi-forklift tant il était compliqué à conduire. Mais tout est une question de pratique ! Alors j’ai passé de longues heures à m’entrainer. Je suis devenue la reach truckeuse officielle pour mon plus grand plaisir.
C’est une machine qui se conduit side-ways. Au lieu d’avoir les fourches devant soi, elles sont sur le côté afin d’avoir la place de tourner entre les racks. Aussi, le mât du forklift s’avance et se rétracte pour pick up les palettes. Il n’y a que 5 centimètres de marge entre le forklift et le rack quand on tourne donc comment dire qu’il ne faut pas se rater.
J’ai eu beaucoup de mal à prendre mon temps après avoir eu l’habitude d’être rapide et efficace à Cobar. Puis, mon collègue m’a montré des vidéos de racks qui s’effondrent à cause de forklift driver peu précautionneux. Et bien, ça m’a vite calmé !


Forklift to crane
Grâce au jib attachment, il est possible de transformer un simple forklift en une super grue. Il est primordial pour le spotter et le driver d’avoir le dogging ticket afin de savoir et comprendre le hand communication. Il sert à guider et être guidé sans avoir a crié par-dessus le bruit du forklift.
N’ayant pas le ticket, je ne devrais pas avoir le droit de conduire, mais comme mon super collègue Brad m’a appris les signaux à CSA, j’ai eu le droit à un passe-droit.
Je peux donc dire que j’ai (kinda) conduit une grue 😎.

Enfin, Lucine est de retour sur le blog, pour le plus grand plaisir de ses fans !!🎊🎊
Il va être temps que tu reviennes en France , t’es phrases contiennent de plus en plus d’anglais !
Bravo mon lapin, tu es la championne des drivers d’engins
Un shooting dans la warehouse ! Encore mieux qu’un shooting bottes de foin