Après avoir passé le mois d’août à Brisbane, nous avions besoin de changer d’air. Nous avons jeté notre dévolu sur Byron Bay. Good vibe, surfing all day long, whales and dolphins. That is exactly whayt we need !
Living the Byron Bay's dream
Cette petite ville côtière mérite bel et bien sa réputation. Nous y avons vécu deux semaines légères et paisibles. Nous ne pouvions sortir sur la plage sans observer une baleine sauter à l’horizon. Nous faisions des painting dates en bord de mer devant un spectacle de dauphins. Les soirs, nous profitions du coucher de soleil en écoutant de la live music. Puis, la nuit prenait possession du temps en nous offrant une soirée endiablée sur la plage jusqu’au petit matin. What a peaceful place !
In the first place, nous étions venu après avoir trouvé une agence d’intérim pouvant nous trouver du travail à Ballina. Il s’est avéré qu’après une journée à packer des boites de noix de macadamias, ils ne nous ont jamais retrouvé d’autres missions. Alors après avoir pleinement profité de ce merveilleux endroit, nous avons pris la décision de prendre une nouvelle direction : Cobar !
Premier jour de route
12 heures de route nous séparaient de Cobar. Nous aurions pu la jouer à l’Australienne en faisant tout d’une traite, mais étant des adeptes de découverte, nous avons pris le temps de nous arrêter sur le long de la route pour dénicher les merveilleux spots cachés sur le long de la route.
Nous avons passé la première nuit de notre périple au Cracknback campground. Ce petit paradis aux portes de l’outback australien se trouve à 2 h 30 de Coffs Habour. Comme tout endroit pommé, l’État n’a pas fait l’effort de goudronner la route. Nous avons donc slalomé entre crevasses et gravillons sur 40 km. C’est tout le fun de sortir des sentiers battus après tout !
Au petit matin, Loan me révéla la raison du choix de ce camping qui n’était définitivement pas un raccourci jusqu’à Cobar. Nous avons traversé l’immense terrain pour arriver jusqu’à une jolie rivière. Au bord, 2 kayaks étaient couchés dans l’herbe. Il m’a tendu une rame. Un grand sourire se dessinait sur son visage trahissant la fierté qu’il ressentait face à sa surprise. Nous avons remonté la petite rivière en observant les poissons et les tortues nageant sous nos pieds. L’eau rafraîchissant notre peau faisait office de bouclier contre la chaleur bouillante du soleil. It was indeed a beautiful surprise.
Deuxième jour de route
Plus les kilomètres passaient, plus nous nous enfoncions dans l’outback australien. Nous observions le paysage changer petit à petit passant d’une herbe verdoyante à une terre rouge et aride. C’est comme si nous changions de pays à chaque kilomètre parcouru.
J’ai trouvé un camp au bord d’un lac pour la nuit. Comme pour celui de la veille, nous devions faire un détour rallongeant la route de quelques centaines de kilomètres, mais ils valent définitivement le bonheur d’une nuit perdue au milieu de nulle part.
Lake Kepit Campground
Le soleil tenait à un fil au-dessus de l’horizon alors que nous sommes arrivés au camp. J’ai attrapé mon appareil photo et je suis allée m’assoir au bord du lac pour observer les dizaines d’espèces d’oiseaux différents. Comme nous, des vaches et leurs veaux profitaient de l’herbe verte et de la fraicheur du lac.
Nous nous sommes cuisinés paresseusement des Ranas que nous avons failli rater tant nos regards ne pouvaient lâcher la Voie lactée qui illuminait le ciel. J’ai sorti mon téléphone et nous nous sommes amusés à retrouver les constellations à l’aide de l’application Stellarium. Elles sont franchement tirées par les cheveux, selon moi. Je rêverais de voir un actual centaure se dessiner dans le ciel !
À 5 h du matin, des meuglements stridents ont fait office de réveil. Quelques heures plus tard n’auraient pas été de refus, mesdames les vaches. Je me suis retenue de leur faire la réflexion. Après tout, nous étions venus camper dans leur pré. Je ne peux me plaindre après un accueil aussi chaleureux !
Nous avons remballé notre campement et nous avons hit the road again !
Nous nous sommes arrêtés en route à une jolie cascade giclant du cœur d’une montagne. C’était un peu les Wallaman falls en miniature.
Dernier jour de route
Un petit stress se fit ressentir alors qu’un gigantesque panneau indiqua « Welcome to the Australian Outback ». D’autres panneaux commençaient à indiquer la distance qui nous séparait de Cobar. 150, 90, 60 and WELCOME TO COBAR, NEW SOUTH WALES ! Je pense que je ne m’habituerais jamais à ce feeling lorsque je vois ces écriteaux. Voilà un an déjà que j’ai quitté cette petite ville qui est si chère à mon cœur. Je suis aujourd’hui de retour et ma seule hâte est de faire visiter mon paradis du bush à Loan. J’espère qu’il l’aimera autant que moi je l’aime.
J’ai serré Bryce et Sharon dans mes bras avec l’impression d’être rentré à la maison après quelques semaines de vacances. Sacrées vacances tout de même !
Bush heavens
Dès le premier weekend, j’ai emmené Loan dans la cabane du bush. Je n’y étais jamais allée sans Bryce et Sharon, mais Bryce, tout content, nous a dessiné ce qu’il appelle une mud map pour nous indiquer le chemin.
L’endroit est étrangement calme quand il n’y a personne pour l’animer. Alors pour casser ce silence pesant, nous avons allumé le moteur du quad et nous sommes enfoncés dans le paysage désertique du bush. Yellow et Rabbit, les chiens de Bryce, nous ont accompagnés dans notre petite ballade en sautant à l’arrière du quad.
Je n’avais jamais autant vu de kangourous et d’émeus sur la propriété. Ils sautaient par dizaine à quelques mètres de nous. Bien qu’adorables, ils sont un peu stupides tentant de s’échapper en passant par le grillage alors qu’il y a le bush à perte de vu de l’autre coté !
See ya !
De retour dans ta maison secondaire 😁
Et encore de jolis camps 👍