Jour 12, 13 et 14 : la tant attendue Jervis Bay. Je n’en avais jamais entendu parler avant de faire mes recherches pour le road trip et depuis, j’étais impatience d’y arriver. Peut-être trop impatiente…
Bombo Headland Geological Site
Sur la route de Jervis Bay, nous nous sommes arrêtés à un site géologique. J’aurais pu passer ma journée à regarder les vagues se mouvoir entre les roches. Tantôt, tout était calme et reposé. On aurait presque envie de s’y baigner. Tantôt, l’agitation était telle qu’un gouffre de plusieurs mètres de profondeur de créer avant d’être violemment rempli par des courants venant de tous les côtés.
Honeymoon Bay
La nuit tombait alors que nous atteignions Jervis Bay. Nous sommes allés dormir dans un camp à l’est de la baie. L’eau n’était pas aussi splendide que l’on avait imaginé, mais je l’ai mis sur le dos de l’obscurité.
Nous crapahutions dans les rochers quand j’ai trouvé ce coquillage, ressemblant parfaitement à une bague. Le nom de la baie et la forme du coquillage étaient bien trop explicites pour que je m’empêche de faire la blague. Alors, après avoir posé un genou à terre, nous avons fêté nos fiançailles d’aventuriers autour d’une bière et d’un poulet curry. Un invité, peu bavard, mais très gourmand s’est joint à nous pour le festin.
Huskisson Beach
Le programme de l’après-midi : piquet sur la plage, bronzage et baignade. Pour cela, nous avons entrepris de tester toutes les plages de la baie pour nous installer à la plus jolie. Nous étions persuadés que dès la première, nous allions trouver notre bonheur. Mais alors que nous nous garions sur le parking, une odeur de poisson a envahi la voiture.
C’est seulement en arrivant sur la plage que nous avons compris pourquoi. Sur cette dernière étaient étendues une jolie tonne d’algues. Nous qui pensions avoir aperçu des rochers….
Expectation
Reality
Hyams Beach
Les plages suivantes ne reflétaient pas mieux les photos d’Internet. La chaleur de l’eau, la période, la pollution. Whatever it was, la déception s’est emparée de moi. Entre la pluie et les algues, les paysages ne satisfaisaient pas vraiment mes attentes. Peut-être en avais-je trop encore une fois ?
J’ai vite ravalé mon dépit quand nous sommes arrivés à Hyams Beach. Now we’re talking ! Malgré la grisaille du ciel, la mer n’en perdait pas son bleu turquoise pour autant. Nous y avons installé notre campement pour la nuit dans l’idée d’être réveillés par un merveilleux lever de soleil.
Green Patch
C’est à cette magnifique plage que nous avons pu observé nos premiers dauphins du road trip. Pour profiter du moment, nous les avons laissé passer devant nos yeux, sans perdre une miette de leur mouvement, sans tenter de capturer la photo parfaite. En fait, j’ai pu remarquer que je me sens plus déçue de ne pas avoir contemplé la scène qu’heureuse de l’avoir prise en photo. Alors j’apprends à ne plus courir après le plus beau shot. Je préfère vivre le moment lorsqu’il se présente à moi et non lorsqu’il n’est plus qu’un souvenir sur une photo.
Murrays Beach
La dernière plage de la baie nous a définitivement réconciliés avec les premières. Ai-je vraiment besoin d’épiloguer…. ?
Bendalong
En continuant vers le sud, nous avons fait un crochet à Bendalong Point pour une seule et bonne raison : voir des raies. Les vaguelettes troublaient l’eau alors, Loan a envoyé le drone. Elles étaient magnifiques. Élégantes, apaisantes. Mais c’est en allant à leur rencontre, les pieds dans l’eau, que nous avons réellement été émerveillés.
Pretty beach
« C’est le plus beau coucher de soleil de ma vie », me confia Loan. Comment peut-il en être autrement, après tout ? À l’ouest, on avait comme l’impression que la forêt se consumait sous les flammes impitoyables des rayons de soleil. À l’est, l’ambiance y était rose orangé, ponctuée de douceur et de calme. Au sud, l’océan avait mélangé son acrylique turquoise à la peinture pamplemousse des cieux. Au nord, des kangourous broutaient l’herbe de la prairie, ignorant complètement le spectacle qui s’offrait à eux. Loan en profita pour leur voler une caresse.
Des mécanos en gâteau
Le troopy fête ses 31 ans cette année ! À cet âge là, on ne rigole pas avec l’entretien : changement d’huile tous les 5 000 km et remplacement des filtres à air/carburant/huile tous les 10 000 km. Ça serait bien trop handicapant d’aller dans un garage à chaque fois alors, nous apprenons petit à petit à prendre soin de notre bébé via des vidéos YouTube. Stressant, mais tout de même amusant. Et le voilà avec de tout nouveaux filtres à carburant !
Bravo les mecanos ! Vous expérimentez l’autonomie partout !
Et cette eau turquoise …😍😍😍
Trop mimi le petit kangourou !
J’aurais bien voulu voir les dauphins, moi 😁😁
L’Australie ne te déçoit jamais très longtemps !
C’est une folie Loan qui caresse un kangourou comme on caresse un chat !!