Karijini National Park

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The last but not the least: Karijini National Park ! Nous arrivons déjà au dernier parc du road trip et on peut dire que celui-ci s’est donné pour rester à jamais graver dans nos mémoires.

Une route pittoresque

La route de Exmouth au Karijini National Park fut l’une des plus jolies routes sur lesquelles j’ai roulé. Je m’ennuie rapidement au volant, mais cette fois-ci, le paysage était tellement divertissant que j’ai conduit les 7 heures de route sans broncher.

Chaque dizaine de kilomètres avait son propre paysage. C’était comme si j’étais à une exposition d’art d’un seul même artiste et que je découvrais ses tableaux, un à un. Des tableaux qui ont tous la même vibe mais dont l’âme leur est propre. Des chaines de montagnes surplombaient la plaine par-ci, par-là. Puis le renommé désert australien reprenait ses droits de sa terre rouge et ses petits buissons. Le soleil perçait les nuages exactement où il fallait, mettant en lumière une infime partie du paysage.

Nous avons continué notre périple sur une gravel road qui n’a pas voulu passé inaperçu en nous offrant le plus beau coucher de soleil. Les montagnes se découpaient dans l’horizon teinté de pourpre et de rose.

Au bout de la route, nous sommes tombés sur un gigantesque site minier de Rio Tinto. Il faisait déjà nuit, mais nous pouvions distinguer l’envergure des machines. Ça paraitra peut être stupide pour certains, mais étant deux émerveillés de l’industrie minière, nous avons trouvé ça génial 😂.

Tom Price

À côté de Tom Price se trouve le Mount Nameless. J’avais entendu dire que c’était le plus haut sommet accessible en 4×4. Nous avons ignoré le commentaire ajoutant « for experienced drivers only ». Après tout, nous commençons à être bon en four wheel driving donc pourquoi pas s’y essayer !

Nous avions à peine commencé l’ascension qu’une montée remplie de trous et de bosses s’est présentée à nous. Nous l’avons gravie non sans serrer les dents. Malheureusement (ou heureusement actually), la suite de la route était fermée. Loan a envoyé son drone par curiosité de savoir si on y serait arrivé ou pas. On a pu observé un chemin pentu sur quelques centaines de mètres et puis, plus rien. On aurait été malin à devoir faire demi-tour en marche arrière dans un tel endroit !

tom price
tom price

Hamersley gorge

Les 70 km de gravel road nous ont emmené tout droit à Hamersley. Nous avons fait une petite randonnée de 400 m nous plongeant tout droit dans les gorges. Des escaliers en pierre au début, le chemin s’est vite transformé en crapahutage dans les cailloux. Les roches striées donnaient un effet d’optique très étrange, comme on peut le voir sur la seconde photo. On dirait presque que la piscine naturelle fait partie la falaise.

hamersley gorge
hamersley gorge
hamersley gorge
hamersley gorge

Handrail pool et Weano gorge

La deuxième randonnée nous a de nouveau fait descendre dans l’antre de la terre. Nous nous sommes ensuite faufilés entre les roches rouges et nous sommes arrivés face à une piscine naturelle nichée entre les falaises. Un handrail a été installé pour pouvoir y descendre, car la voie pour y accéder est aussi la voie d’un ruisseau qui rend le sol extrêmement glissant. 

handrail pool
handrail pool

Hancock gorge

Off for a solo walk, je me suis engouffrée dans la Honcock gorge. Je ne me suis jamais autant amusée dans une randonnée !

La descente a commencé par de longs mètres d’échelle avant de continuer dans les pierres. En arrivant en bas, j’ai longé les roches en manquant plusieurs fois de tomber dans l’eau. Je suis ensuite arrivée face à un bassin où l’eau montait jusqu’à la poitrine. J’ai abandonné mes chaussures pour continuer pied nu. Puis c’est mon sac et mes habits que j’ai laissés pour me glisser dans le cours d’eau, courant jusqu’à une petite cascade. J’ai pris quelques photos mentales du débouché de cette walk en m’imprimant de la fraicheur de la rivière puis j’ai fait le chemin inverse pour retrouver mon amoureux.

Hancock gorge

La roche que j’ai longé

Hancock gorge

L’eau dans laquelle j’ai manqué de tomber

Hancock gorge

Le bassin

Hancock gorge

Le cours d’eau

Joffre falls

La saison sèche bat à son plein dans le nord de l’Australie. Il n’y avait donc pas de falls lorsque nous sommes arrivés au promontoire. Mais le spectacle n’en était pas moindre. Au fil des années, l’eau a corrodé les roches en un fabuleux amphithéâtre naturel. Les Romains avaient de la concurrence sans même le savoir !

Joffre falls
Joffre falls
Joffre falls

Knox gorge

Cette partie des gorges a été renommée « Eye of Sauron » par les randonneurs qui s’y sont aventurés. Il est vrai que l’effet visuel dramatique formé par une crevasse étroite encadrée de falaises rouges et illuminée par les rayons du soleil nous fait discrètement voyager dans le Seigneur des Anneaux. Heureusement pour nous, Sauron et ses orcs avaient pris congé.

knox gorge
knox gorge

Fortescue gorge

La dernière journée fut rythmée par du bronzage, des plongeons dans la piscine naturelle faits de toute pièce par les Fortescue falls et des jeux de cartes. L’agencement de cette gorge représentait, elle aussi, un amphithéâtre, mais elle s’apparentait à la partie gradin. Les gens se prélassaient au soleil sur les pierres. On aurait dit une bande d’otaries. 

fortescue falls
fortescue falls
fortescue falls
fortescue falls
fortescue falls
fortescue falls

All the way to Port Headland

5 heures de route nous séparaient des côtes et elles furent quelque peu challengeantes. Port Headland est une ville dont l’économie est principalement basée sur l’import-export et le secteur minier. De nombreux camions la relient alors aux mines de Tom Price. BUT, les camions envoyés dans le nord font 60 mètres de long. Avec un troopy qui avance difficilement à plus de 100 km/h, il faut une visibilité parfaite sur plusieurs kilomètres et une trentaine de secondes pour doubler. 

C’est ici qu’intervient notre joujou secret que nous n’avons encore jamais osé utiliser : la radio. Nous nous sommes mis sur le canal des camions (n° 40) et dès que nous étions en mesure de lire le numéro du truck, nous l’interpellions en lui demandant s’il pouvait nous confirmer que the way was all clear to go. Ça ne nous a pas empêché quelques coups de stress quand on voyait une voiture arriver au loin et que la pédale d’accélération était pressée à son maximum. 

Eighty Mile Beach

80 mile beach, bien que son nom puisse faire penser le contraire, fait en réalité 140 miles (220 km). Ça fait d’elle la plus longue plage du WA. À notre plus grand bonheur, nous avons retrouvé les panneaux « attention crocodile » et « attention requin », nous interdisant de mettre le moindre poids de pied dans l’eau.

Une bière à la main pour rester fidèle à la culture australienne, nous avons regardé le soleil se coucher d’une façon qu’on ne lui connaissait pas. Plus il tombait à l’horizon, plus il s’aplatissait. Il donnait l’illusion que le ciel entier devenait orange. 

Nous avons passé la nuit au caravan park de Eighty Mile Beach dans le but d’avoir un endroit plat et coupé du vent pour faire notre vidange. Lorsque nous l’avions fait sur la Nullarbor, le bidon d’huile nous a échappé des mains et s’est renversé dans le moteur. Nous voulant pas que cela se reproduise, nous avons versé les 10 L d’huile par bouteille de 500 ml. C’était long, mais au moins, notre bébé est safe and sound ! 😅

eighty mile beach
eighty mile beach

See ya at the final destination !

  • Commentaires de la publication :2 commentaires

Cet article a 2 commentaires

  1. Maman

    Que de paysages variés , torsadés, orangés et une Lucine qui se régale les grands yeux ouverts ! Comme dirait tes sœurs, c’est beau mais c’est toi qui est belle !

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