Je ne sais en aucun cas comment je vais arriver à résumer ce mois de juillet incroyable but I guess I’m going to start with the begining…
Finally
Après 5 mois de préparation, le jeudi 11 juillet est enfin arrivé. Je ne vous fais pas un dessin de ce que des retrouvailles après 9 mois à chaque extrémité de la planète Terre peuvent ressembler : des rires, des larmes, des câlins. Je pense qu’il a fallu une bonne vingtaine de minutes pour réaliser qu’on vivait enfin ce jour tant attendu. Le petit aéroport de Cairns n’a jamais autant émané d’amour.
Une fois que nous avons tous repris nos esprits, nous devions récupérer le van pour entreprendre notre road trip de rêve vers Brisbane but everything didn’t go as planned... Impossible de retrouver l’adresse du pick up. Nous avons essayé d’appeler la personne avec qui mon père échangeait depuis un mois, en vain. Nous avons entrepris d’aller voir dans chaque van renting de la ville, en vain. Il était 14 h, nous devions le récupérer avant 15 h.
Honnêtement, si nous avions été dans l’obligation de passer ce mois de vacances en famille à Cairns, ça n’aurait pas eu une grande importance tant nous étions heureux de nous retrouver (bon, on aurait surement eu un goût amer de ce road trip loupé but anyway). Tout est bien qui se finit bien grâce à l’aide d’une agence de voyages qui a réussi à voir l’adresse entre les lignes du mail de la compagnie de van.
C’est parti pour l’aventure !
Daintree forest
Après avoir passé la nuit à Creek Edge Park, un campground perdu entre montagne et forêt tropicale, nous sommes allés dans la Daintree forest. Cow bay, Thorthon Beach, Cap Tribulation. Chaque nouveau pas sur ces plages désertiques méritait son « Woah ». Les papillons bleus électriques, jaunes, rouges, violets. L’eau translucide caressant à chacune de ses vagues le sable doré. La forêt aux mille nuances de verts longeant les interminables plages de ces lianes torsadées et de sa végétation luxuriante. Nous étions déconnectés de toute réalité dans cette nature féérique. I guess that’s the Daintree effect.
Les animaux, de leur côté, restaient assez discrets. Ce n’était pas plus mal compte tenu du fait que nous avons traversé une rivière sans savoir qu’elle était potentiellement habitée par des crocodiles… Désolé maman pour cette dose d’adrénaline extrême. Welcome to Australia ;).
Falls, falls, and falls again
Les deux journées suivantes ont été principalement composées de cascades, d’autres cascades et de cascades encore. Ce n’était au final pas plus mal que la wet season dure plus longtemps que prévu. Les cascades jaillissaient alors même que la dry season s’était installée sur le Queensland depuis plusieurs semaines.
Nous avons commencé par les Josephine falls et Babinda Boulders où nous avons passé la nuit entre le piaillement des oiseaux et le silence sourd de la forêt tropicale. Au petit matin, nous sommes allés nous balader sur un petit sentier forestier. Après seulement quelques centaines de mètres, nous avons aperçu de longues pattes et un plumage noir charbon : UN CASOAR !!! Je me revois encore me retourner et voir la mâchoire de Lison littéralement tombée au sol : « Mais je pensais que ça faisait la taille d’une poule », s’est-elle exclamée. Je conçois l’ampleur de sa surprise, ahah !
La journée s’en ait suivi de baignade à Milla Milla falls, de shooting photo à Zillie falls, de crapahutage sur les pierres d’Ellinjaa falls et de chasse à l’ornithorynque à Mungalli falls. Enfin, nous nous sommes arrêtés à Mungalli farm, une petite ferme laitière dans les prairies bucoliques du Queensland, pour gouter à leur glace au chocolat (notée 7/10 par Lison aka la pro des glaces au chocolat).
Nous avons ensuite rejoint la côte pour dormir à Etty Bay. Nous nous sommes endormis bercés par le bruit des vagues dansant sur la plage à seulement 10 mètres de notre emplacement.
À l’aube, nous sommes allés sur le bord de mer pour admirer the sunrise show mais les centaines de papillons multicolores s’échappant de la forêt ont volé la vedette au soleil. Quel spectacle ! Agglutinés tous les 5 pour contrer le froid matinal, nos cœurs battaient à l’unisson des battements d’ails de ces incroyables insectes.
Après le petit déjeuner, nous avons commencé replié bagage pour poursuivre nos aventures lorsqu’un casoar fit interruption sur notre campement. Un regard perçant, une classe naturelle, un pas lent et élégant. Il se trémoussait tranquillement à 5 mètres de nous. Sacrée poule, n’est-ce pas Lison ?
Wallaman falls
Sur la route des Wallaman falls, papa s’est enfin essayé à la conduite à gauche. C’est fou comme certains conditionnements sont ancrés en nous. Marcher, parler, conduire. On ne réfléchit plus. Ça va de soi. Thankfully, nous sommes arrivés aux plus grandes cascades australiennes safe and sound (you killed it papa ;).
En arrivant, nous avons set up notre campement pour passer une nuit glacialement frigorifiante. Si on disait qu’on s’attendait à mourir de froid en Australie, ce serait mentir. That’s not what we payed for !
Le lendemain matin, nous avons emprunté le sentier descendant jusqu’aux pieds des falls. La nature a revêtu son chapeau de metteur en scène pour nous offrir le plus merveilleux des spectacles. Un arc-en-ciel se dessinait dans les éclaboussures de la chute d’eau. Le mariage de l’eau et de la lumière nous concédait une explosion visuelle indescriptible.