Ningaloo reef

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Le ningaloo reef s’étend sur presque 300 km le long des côtes. Contrairement à la Grande Barrière de corail qui est accessible seulement en bateau, on peut observer les coraux du Ningaloo du bord de la plage. Malheureusement, ce dernier étant bien moins renommé, connait un blanchissement inquiétant, dans l’indifférence de tous. 

Coral Bay

Paddle boarding

Coral bay nous a réservé un accueil sensationnel dès notre arrivée, nous offrant un coucher de soleil des plus enflammés. J’aime la côte ouest. Quel bonheur pour pouvoir profiter des derniers éclats de lumière de la journée jusqu’à la dernière minute !

coral bay

Le lendemain, nous nous sommes dirigés tout pimpants à une location de paddle. Nous voulions explorer les coraux et les tortues de la baie. Mais la réalité du réchauffement climatique nous a rapidement rattrapés. Ce dernier s’est emparé de la vie, des couleurs et de la beauté marine. 

En 2022, les coraux de la baie ont connu une reproduction massive, nous a expliqué la dame du magasin de location, après qu’on lui ait partagé notre peine quant à l’état du récif. Malheureusement, au même moment, un cyclone a frappé au large des côtés. Ce dernier piégea les œufs de coraux près des plages. Ils se sont accumulés sur le rivage avant d’épuiser les niveaux d’oxygène des eaux environnantes en se décomposant. 

coral bay
coral bay

Ce phénomène, ajouté à la hausse de la température des océans, a provoqué un blanchissement sans précédent.

Dans les deux semaines qui ont suivi, les algues ont commencé à proliférer. Les coraux leur ont succombé. On retrouva le corps sans vie de raies, poissons ou anguilles flottant à la surface de l’eau. La baie ne s’est jamais remise de cet incident catastrophique.

Kayaking

coral bay

Le sur lendemain, c’est alors d’un kayak que nous nous sommes emparés pour aller au-delà la baie. Là-bas, la vie battait à son plein. Des bancs de poissons dévoraient les coraux colorés avec appétit avant de continuer leur chemin vers un autre récif. De jolies étoiles de mer brillaient à leur façon sur le plancton vert. Des raies se frottaient de tout leur long sur le sable blanc, le faisant virevolter délicatement. Nous avons même eu l’incroyable chance de croiser la route d’une énorme tortue verte qui se délectait d’une herbe tendre.

Charles Knife canyon

Nous avons posé un bagage à Charles Knife Canyon pour la nuit. Le ciel étoilé avait déjà conquis les derniers rayons de lumière lorsque nous sommes arrivés au sommet. C’est seulement au lever du soleil que nous avons réalisé la magie de l’endroit. À peine réveillé, le paysage nous a convaincus de braver le froid matinal et de sortir au bord du précipice.

L’empreinte d’une rivière asséchée serpentait dans le canyon, guidant notre regard jusqu’au soleil levant. Si le vent glacial ne me caressait pas le cou, j’aurais juré être en train de contempler un tableau au musée. 

charles knife canyon

Cape Range National Park

Turquoise bay

Fidèle à son nom, l’eau de turquoise bay était d’un bleu sans pareil. Loan a presque risqué devenir un Schtroumf tant il y a patauger en essayant d’attraper les petits poissons-glass. À deux doigts de manger autre chose que des avocado toasts au dîner ! 

turquoise bay

North West Cape

Nous avons durement monté Hélios jusqu’au phare du North West Cape pour dire au revoir à une nouvelle journée. 

north west cape

Yardie creek

Nous avons continué à vagabonder le long du Ningaloo reef. Un bras de mer nous a conduit jusqu’à un arbre à chauve-souris qui paillait dans tous les sens. Elles étaient surement impatientes que la nuit tombe pour vaquer à leurs occupations. 

Puis j’ai fait la rencontre d’un wallaby à pied-noir en perdant le chemin tracé de la randonnée. Comme quoi, il y a des bons côtés à ne pas avoir de inner compass !

yardie creek
yardie creek
yardie creek
yardie creek
yardie creek
yardie creek

Oyster bay

Armés de masque et de tubas, nous avons replongé dans le Ningaloo reef. Nous sommes tout d’abord tombés nez à nez avec Mireille. Regard perçant, carapace quadrillée, gourmande et pas très bavarde. Nous l’avons accompagné alors qu’elle jouissait de son buffet à volonté. Elle n’en a pas laissé pas une miette ! Je ne sais pas si elle a apprécié notre compagnie parce que nous avons personnellement adoré !

Nous sommes retournées à l’eau après avoir rôti un peu trop longtemps au soleil. Cette fois-ci, c’est Mélanie qui nous est littéralement tombée sous les yeux alors que je filmais Loan en train de faire des pirouettes entre les algues et les méduses. Air blasé, clairement affamée et GIGANTESQUE. Nous l’avons escorté jusqu’à la surface pour un bon bol d’oxygène bien mérité.

C’est un pur délice d’observer une tortue nager. Elles sont apaisantes, rassérénantes. On en a oublié les méduses autour desquelles on slalomait jusqu’alors et les requins qui rôdaient dans les parages (just kidding mum and dad, #sharkaware 😁). 

  • Commentaires de la publication :1 commentaire

Cette publication a un commentaire

  1. Maman

    Un arbre à chauve-souris, des tortues 🐢 qui vous donnent leur prénom, 😁, et de gentils requins qui vous laissent explorer innocemment 🦈….vous vivez dans un monde parallèle , c’est sûr !!!!
    La côte ouest a l’air vraiment sublime .
    J’espère que les coraux vont connaître un nouveau regain de vie dans les annees futures

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