Un mois à Brisbane

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Après l’incroyable road trip avec ma famille, j’ai fait un petit arrêt à Brisbane, la capitale du Queensland où j’ai retrouvé mon amoureux. L’idée était de renflouer les comptes en banque pour financer de nouvelles aventures. Si vous avez lu mon dernier article, vous savez que tout ne s’est pas passé comme prévu. Mais pour autant, on s’est bien amusé !

Une nouvelle vie

Les auberges de jeunesse à Brisbane sont d’un prix exorbitant. 350 $ la semaine dans une chambre de 18 ? No way ! Il nous revenait alors moins cher de prendre un appartement. Eh oui, nous avons « emménagé » ensemble après un mois de relation but I mean, it’s Australia baby. Tout va plus vite. Tout est plus intense. Le concept nous paraissait tout de même étrange alors, nous avons décidé de définir cet emménagement comme une colocation. That sounds better !

En Australie, tout se fait à la semaine : les salaires, les abonnements, les loyers. Alors autant qu’il soit un big deal de prendre un appartement en France, c’est très simple et rapide ici. Nous avons répondu à une annonce sur Flatmates et deux jours plus tard, nous emménagions dans notre nouveau chez nous. 

L’appartement se trouvait dans Fortitude Valley, un quartier réputé pour sa nightlife, ses bars et sa good vibe. Nous l’avons partagé avec deux Anglais adorables, mais aussi avec la proprio, quelque peu envahissante. Au moins, tout était propre et en parfait état. On ne peut pas lui enlever !

appart brisbane
appart brisbane

Ville nouvelle

Bien qu’on ait été déçu par la vie nocturne qui n’était pas aussi incroyable qu’on nous a laissé penser, la ville est très jolie avec ses grands buildings, ses immenses parcs et sa petite rivière la traversant. Nous avons passé de longues journées à déambuler dans les rues en longboard ou sur une trottinette électrique. Ça fait du bien de retrouver un peu de civilisation après des mois passés dans des zones reculées. 

Cependant, je ne suis pas une grande fan des villes en Australie. Dues au manque d’histoire, elles n’ont pas vraiment d’âmes. Tout est neuf et designé au goût du 21e siècle. Il n’y a pas de vieux bâtiments haussmanniens ou de monuments historiques. Ce ne sont que des gratte-ciels de glace ou de maisons paraissant de carton. 

Le traffic control

Quite useless

C’est dans cette ville que j’ai fait mes premiers pas dans le traffic control. J’ai été embauché par la compagnie de Altus qui, peu à peu, engloutit toutes les compagnies de traffic control australiennes. Elle s’étend sur tout le territoire faisant d’elle la plus grosse boîte d’Australie. 

Je vous l’avoue, les premiers shift étaient durs. C’est tout un art d’apprendre à tenir debout 8 heures d’affilée sans que rien ne se passe, sous les 35 degrés hivernaux du Queensland. La plupart du temps, je ne servais pas à grand chose. J’utilisais le panneau stop/slow deux minutes dans la journée pour arrêter le traffic le temps qu’un camion fasse sa main-d’œuvre. Et c’est reparti pour 4 heures à jouer la plante verte. Quite boring.

Je n’ai eu qu’un seul shift où ma présence était indispensable. La route étant beaucoup empruntée, j’ai passé ma journée à communiquer au talkie-walkie, mon super panneau entre les mains : «Recieved your traffic. Am I clear to send ?» «Sending». «Last car would be 345 on grey». C’est assez épuisant de rester concentré toute une journée pour ne pas causer d’accident et ne pas faire de fautes d’inattention. 

Les plus

Le traffic control a tout de même ses petits plus. Je n’ai jamais travaillé une fois au même endroit ni avec les mêmes personnes. J’ai été payé 32 $ à rester assise sur ma chaise de camping à faire de l’introspection. Il n’y a pas de patron sur les sites donc ce sont les superviseurs (ute drivers) qui gèrent et ils font tout pour que l’on gagne un maximum d’argent (lorsque je finissais à 12 h, ils signaient la fin de la journée à 15 h 30). Payé double le weekend. Les déplacements étaient remboursés ($17 peu importe la distance que j’avais parcourue, et la plupart du temps, je ne faisais pas plus de 10 km). J’ai appris plein de choses en fonction des entreprises avec lesquelles je travaillais (l’électricité, le béton, le taillage…).

Les moins

Mais comme tout travail, il y a aussi des moins. L’instabilité (je recevais mes shift du jour pour le lendemain et il y a des semaines où j’ai travaillé seulement 2 jours). Le temps peut paraitre long. La météo rendait les choses difficiles (la chaleur, la pluie). Impossible d’avoir une routine étant donné que je n’étais jamais au même endroit. Compliqué de créer des affinités comme je changeais de collègues chaque jour. 

But I guess everything has its good and bad sides.

traffic control
traffic control
traffic control
traffic control
traffic control

Et voilà que le mois à Brisbane se finit déjà et c’est le début d’une énième aventure à… Byron Bay !

See you there, friends 

  • Commentaires de la publication :1 commentaire

Cette publication a un commentaire

  1. Papa

    Ha! Déjà en appart ensemble…il ne vous manque plus que le chien 😁😁

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